– Tu es parti,
– A l’aube de ta vie.
– Et, nous nous révoltons,
– car tu n’étais qu’un nourrisson.
–
– Comment vivre sans toi maintenant ?
– Tu nous manques tellement.
– C’est un vrai déchirement,
– Pourquoi ton destin n’est-il pas autrement ?
–
– Tu faisais notre joie,
– Nous te chérissions déjà.
– Nous ne voulions que ton bonheur,
– Mais nous sommes privés de ta chaleur,
–
– Maintenant, tu es un ange,
– Veille bien sur les tiens, petit archange.
– Va sur le chemin de la paix éternelle,
– Loin de la souffrance charnelle.
–
– Nous ne saurons jamais ce que tu aurais pu devenir,
– Si on avait eu la chance de te voir grandir.
– Pour autant tu resteras dans nos coeurs,
– Mais la vie sans toi n’aura pas la même ardeur.
–
– Au revoir, Alexandre,
– Au revoir, petit bébé,
– Aujourd’hui, notre peine est grande,
– Et çà risque de durer.
–
– Tu resteras notre petit amour,
– Nous t’aimerons toujours.
–Tante d’Alexandre, mai 2006