Quatre ans déjà que tu es partie Et je vois encore ta blonde chevelure Je maudis cette affreuse maladie Jamais ne se refermera cette blessure. LOU SALOME, très belle enfant Ton sourire était radieux Tout comme ton pouvoir fascinant Quoi de plus merveilleux? Je revois ta chambre mignonne Et tes peluches si nombreuses J'entends aussi ton petit téléphone Et sa sonnerie harmonieuse. Tu adorais regarder des cassettes Le Grand Cerf, le Roi Lion Et la petite biche si jeunette Et maman ours un peu ronchon. Je t'imagine avec ton petit violon Qu'avec grand soin tu accordais Et j'écoutais avec attention Les petits sons qui en sortaient. Nous gambadions sur la grève Avec des petits cris sous le pont Même si la promenade était brève La joie illuminait notre petit Bichon.

Au retour, tu cueillais des fleurs Pour maman restée à la maison C'était pour toi un grand bonheur De courir pour lui en faire don. Ton petit vélo a peu servi Pourtant tu appuyais sur les pédales Tu en étais toute embellie En gardant un air triomphal. Au jardin, tu passais la tondeuse Mais l'herbe n'y pénétrait pas Tu étais quand même heureuse Et toujours aussi sympa. Nous avons joué à la marchande Et même quelques fois Tu m'as vendu des amandes Quand j'étais presque brestois. Tu aimais aller au restaurant Au Libanais ou à la Chaumière Tu trouvais cela épatant Tu en étais surtout très fière Il nous reste ton souvenir Et plein de belles images Nous devons les entretenir Pour les conserver davantage.

Papy, juillet 2003